Après une première mort soi-disant naturelle et une résurrection tout aussi naturelle, Jacquot fut convaincu d'acte diab'ique. Le bailli prononça irrémédiablement une sentence de mort et il fut écourté d'une tête.
	Heureusement pour l'assemblée, ces évènements funestes ne parvinrent pas à ternir le week-end. Deus veillait probablement sur tous…
Grâce à lui, mille ans d'interrogations furent résolus : les prêtres ne sont pas nus sous leur robe.

	Heureusement, car les fidèles, rassurés, purent honorer en toute dévotion ce pour quoi ils étaient venus : la canonisation de San Giuliano
Sa relique venait de parvenir de Lusth et devait être acheminée vers une magnifique chapelle financée par la générosité du parfumeur Maurizio. La sécurité de la châsse était sans faille grâce aux hommes dévoués du bailli.
	Certains furent pris d'une crise mystique, devenant plus dévots que les plus dévots et faisant couler des litres et des litres de leur sang pour purifier leurs âmes (et faire taire les doutes quant à l'intensité de leur Foi ?). Cela ne les empêcha pas, bien sûr, d'assister au miracle culinaire de San Giuliano qui multiplia à foison les petites brioches et de s'en mettre plein la panse (et les poches).